Aujourd'hui un jeune entrepreneur québécois nous a contacté pour nous parler d'une expérience personnelle qui n'est pas facile à vivre. Car oui, dans la vie, il y a des moments de bonheur et d'autres plus douloureux. Ici en l'occurrence, il s'agit d'une faillite personnelle (ou sur endettement)
Mais même si ce n'était pas simple, il a su rebondir et a appris à réagir de manière positive. Il nous à proposer de témoigner pour apporter à nos lecteurs des conseils et élément utile si par malheur cela devait vous arriver également
Témoignage d’une faillite personnelle
Faire faillite est un moment extrêmement difficile à surmonter professionnellement, personnellement, mais c’est aussi un coup dur pour toute sa famille.
C’est pourquoi j’ai décidé, dans cet article, de raconter ma propre histoire.
Il y a quelques mois, j’ai fait face à une terrible faillite personnelle dont j’ai péniblement réussi à me relever.
Voici mon témoignage qui, je l’espère, vous donnera quelques astuces pour éviter ou du moins affronter au mieux cette difficile situation.
Ma faillite personnelle : Les causes du drame
Les causes d’une faillite sont de nos jours très nombreuses.
Pour ma part, je travaillais à l’époque dans une entreprise privée avec un salaire suffisant pour nourrir ma femme et mes deux enfants. Cependant, nous avions accumulé plus de 20 000$ de dettes sur nos cartes de crédit. Grave erreur !
Le drame a réellement démarré en 2013, le jour où mon patron m’a annoncé mon licenciement suite à une restructuration de l’entreprise. Sans emploi ni l’un ni l’autre, ma femme et moi nous sommes retrouvés à devoir financer l’école de nos enfants et les petites dépenses de la vie de tous les jours sans pouvoir compter sur l’assurance-chômage.
Ne pas souscrire au programme d’assurance-chômage a d’ailleurs été notre deuxième erreur. Aujourd’hui je me demande encore pourquoi nous n’avons pas pris la peine de nous renseigner sur la faillite des particuliers au Québec dès les débuts de ce long cauchemar.
La faillite personnelle au Québec : comment ça marche ?
Au Québec, il est possible de se déclarer en faillite personnelle par l’intermédiaire d’un syndic. C’est-à-dire via une personne morale ou physique titulaire d’une licence du Bureau du surintendant des faillites.
Une fois ma faillite personnelle déclarée, le fisc a analysé notre situation financière et a déterminé les biens à remettre pour rembourser les dettes accumulées sur nos cartes bancaires.
De ma télévision à mon vélo d’appartement, le fisc s’empara alors de nombreux produits faisant partie de notre quotidien, un mal pour un bien diront certains !
Une fois la vente de nos biens effectués, le fisc a redistribué l’argent à nos créanciers.
C’est d’ailleurs autour de cette période qu’une deuxième bonne nouvelle est tombée !
Entourez-vous et ne baissez pas les bras !
Bien que très courante aujourd’hui, l’insolvabilité est un moment difficile à vivre et c’est une situation que l’on a bien du mal à avouer à ses proches.
Pourtant, il faut impérativement s’entourer de personnes de confiance dans ces moments difficiles et non pas se recroqueviller sur notre sort. Rapprochez-vous de votre famille ou de vos amis les plus fiables afin de bénéficier d’un soutien moral indispensable et qui sait ? Parfois obtenir de bons conseils.
Après de nombreuses semaines passées dans la honte et le silence le plus complet, j’ai fini par en parler à mes proches.
Coup de chance ! L’un de mes amis m’a parlé d’un poste à pourvoir dans son entreprise. J’y ai postulé et j’ai eu la chance d’être engagé quelques semaines plus tard.
Si bien qu’aujourd’hui, je ne travaille plus dans cette entreprise, c’est bien cet ami qui m’a permis de relancer ma carrière et qui a sauvé ma famille.
Tomber pour mieux repartir
Même si cela a pris du temps, des sacrifices et beaucoup de force de caractère, nous avons aujourd’hui retrouvé une situation financière stable et force est d’admettre que nous avons beaucoup appris de notre faillite personnelle.
Nous n’effectuons plus de grandes dépenses inutiles, nous avons trouvé les bonnes solutions en cas de besoin urgent de liquidités et avons appris à gérer notre budget.
Comments